La gestion différenciée des espaces verts
Sans doute que vous l’avez remarqué, le parc de la Mairie ainsi que la zone de l’Espace Jean-Bouhey voient leur flore et la taille de tonte des espaces verts varier en fonction de certains secteurs. C’est ce qu’on appelle une gestion différenciée.
Une déclinaison de la Charte de la Qualité Environnementale et du Développement Durable Les questions touchant à l’environnement découlent désormais majoritairement de la Charte de la Qualité Environnementale et du Développement Durable. Elle sert de feuille de route pour les actions à mener en matière de développement durable. Très logiquement, la gestion différenciée des espaces verts découle de la charte en ce qu’elle introduit une approche différente dans le traitement des espaces verts de la commune et qu’elle respecte la biodiversité. Ainsi, une fois encore Longvic place la préservation de l’environnement au cœur de son action en conciliant à la fois l’agrément et l’embellissement de la ville et en favorisant la biodiversité en ville, qui est essentielle.
La gestion différenciée, ça consiste en quoi ?
Derrière ce nom quelque peu obscur se cache en réalité un principe assez simple. La gestion différenciée des espaces verts c’est tout simplement le traitement des espaces verts de manière différenciée, en fonction de leur lieu et du rapport que l’on peut avoir avec eux. En préservant des espaces de fauche tardive ou en plantant dans d’autres espaces des fleurs, on préserve des « réserves » ou des poches de biodiversité au cœur même de la ville, là où on pouvait être tenté de la faire disparaître par le passé. Il s’agit donc d’un nouveau rapport aux espaces verts. En diversifiant ses espaces verts, la ville réduit l’usage de produits chimiques ou phytosanitaires. Bien sûr il ne s’agit pas de laisser les herbes pousser partout, car la gestion différenciée s’adapte aussi au contexte. Ainsi, il n’est pas possible de laisser des herbes hautes dans tous les espaces verts. La gestion différenciée implique donc une analyse des lieux et de leur usage avant de se mettre en place. Cette analyse repose sur l’identification de sites pouvant faire l’objet d’un entretien spécifique (comme la fauche tardive par exemple). Bien sûr la sélection des sites repose sur différents critères comme par exemple le recensement des espèces végétaux présents, de leurs surfaces, mais aussi en fonction de leurs usages et de leur fréquentation par le public. Enfin, la gestion différenciée présente aussi l’avantage de mobiliser moins de ressources. Les fleurs plantées n’ont pas besoin d’être arrosées, la tonte ne s’impose moins partout, etc. Donc c’est aussi une source d’économie.
Comment reconnaître les espaces en gestion différenciée ?
C’est simple, jusqu’à présent nous étions tous habitués à voir des espaces verts tondus et des massifs fleuris denses en ville. Désormais deux secteurs en ville accueillent une gestion différenciée, on la retrouve autour de l’Espace Jean-Bouhey et dans le Parc de la Mairie. On y trouvera donc :
– Des prés fleuris et des prairies de fauche. Fauchés une à deux fois par an, les prés fleuris et les prairies de fauche sont des aménagements favorables à la biodiversité qui constituent une alternative intéressante par rapport aux gazons, dans les zones naturelles ou peu fréquentées par le public.
– Une tonte différenciée. Elle consiste à varier les hauteurs et les fréquences de tonte ce qui permet de concilier les différents usages des gazons et pelouse en faveur de la biodiversité. De cette façon, on peut délimiter un chemin tondu chaque semaine très court (5 cm) entouré d’une zone récréative où le gazon est tondu un peu plus haut (7 cm) elle même entourée d’une zone peu fréquentée où l’herbe n’est tondue qu’une fois par mois.
– Des paillages. Le paillage consiste à recouvrir le sol pour limiter la germination des plantes indésirables, maintenir une certaine humidité du sol… Cette technique est souvent utilisée au pied des plantes fragiles pour les protéger, ou simplement sur les sols nus pour éviter de les désherber. Il existe des paillages en géotextiles, en copeaux de bois, mais on peut en réaliser avec ses propres déchets de tonte, de taille de feuilles mortes… Cela permet donc aussi de recycler les déchets verts.
– Des espaces valorisés. Il n’était pas question de mettre en place la gestion différenciée sans faire en sorte qu’elle s’intègre au cadre urbain de la ville. Pour cette raison, on a procédé de manière spécifique afin de ne pas perturber les promeneurs.
Par exemple le Parc de la Mairie accueille des prairies fleuries par bandes qui s’intègrent au paysage., sur le côté de l’Hôtel de Ville ou encore devant la Médiathèque Michel-Étiévant. Derrière l’Hôtel de Ville, on retrouve un espace en fauche tardive qui, avec ses herbes hautes, peut surprendre mais est une véritable réserve de biodiversité, plus encore avec les abords de l’Ouche. Donc, loin d’être des espaces « négligés », ces espaces sont aménagés pour permettre d’introduire davantage encore la nature en ville, comme le préconise la Charte de la Qualité Environnementale et du Développement Durable. Il ne s’agit donc pas de faire moins, mais de faire mieux. Des espaces mis en valeurs Ces espaces sont mis en valeur par leur traitement mais aussi grâce à la pédagogie accompagnant cette nouvelle approche. Ainsi, on se souvient que lors de la dernière édition du Marché en Fête, des panneaux d’informations avaient été réalisés et des graines distribuées afin que chacun puisse réaliser une « prairie fleurie » chez soi. Désormais, on retrouve ces panneaux d’informations sur les sites concernés. Traitant chacun d’un thème spécifique lié à la gestion différenciée, amusez-vous à tous les retrouver ! Enfin, une plaquette d’information à destination du public est également disponible en mairie, de même que les agents des espaces verts que vous pouvez voir quotidiennement en ville sont à votre disposition pour vous renseigner ! Comparé à la gestion uniforme classique, la gestion différenciée utilise en général :